Fuente: foro francés Landmania "Raids, Etranger et Conseils"
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Cordiales saludos,
Felipe
Entre Benin y Burkina Faso
Musica : Angélique Kidjo et Henri Salvador - "Le monde comme un bébé"
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http://www.traversees.org/ecrire/upload/Mini_film_traversees_2.wmv
Duración: 2:53 min.
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Desierto del Sahara: Entre Niger y Argelia
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http://www.traversees.org/ecrire/upload/Mini_film_traversees_3.wmv
Duración: 3:31 min.
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En las pistas de Senegal
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http://www.traversees.org/ecrire/upload/Mini_film_Senegal_web.wmv
Musica : Allioune Biaye y Sly Jahja and the Mix Max et Traversées, Ry Cooder - musica del film Paris-Texas.
Duración: 1:30 min.
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Musica:
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http://www.traversees.org/ecrire/upload/Delices_Agadez.mp3
<i>V8 : un petit bar normand au Niger
Espérant un visa pour me mener ailleurs
J’attends des heures sans fin entouré de lumière
De soleil, de chaleur et de bruits de moteurs
De l’autre côté du mur, le marché s’est ouvert
Le Blanc est arrivé, c’est l’heure des affaires
Il ne partira pas sans avoir savouré
Le charme des Touaregs, les délices d’Agadez
Si c’est ta première fois, Patron, dans le Ténéré
Assied – toi, prend le thé et sois le bienvenu
Dans la ville, pas de problèmes, je saurai te guider
Ici on se connaît tous, c’est sûr, t’es pas perdu
Dans les rues poussiéreuses, des ânes et des chameaux
Des vieilles 4x4 anglaises fatiguées, exténuées
Côtoient des étrangères, la plupart japonaises
Aux chromes arrogants, aux chevaux sous le capot
Contre deux cent euros et beaucoup de carburant
Elles t’escortent pour une nuit au coeur du Sahara
Tu t’allonges sur le sable au milieu des diamants
C’est vrai c’est féerique mais ça fait cher le contrat
De super managers d’agences de voyage
T’emmènent en méharée contre quelques billets
De top guides touristiques te réclament un péage
Pour t’avoir convoyé du parking aux cabinets
Quelques amis sincères rencontrés au hasard
T’annoncent une connaissance bien placée en Lybie
Un truc sûr, un petit-frère, un proche de Kadhafi
Ton visa pas de souci, on mangera du caviar
Pour le plaisir des yeux, Patron, dans le Ténéré
Assied – toi, prend le thé et profite de la vue
Dans le Sahara, pas de problèmes, je saurais te montrer
Voilà ce que je sais faire même si je l’ai pas voulu
Le V8 c’est fini, je bois mon dernier verre
Mon visa est cacheté pour de nouvelles frontières
Le soleil est tombé, voilà qu’est venue l’heure
D’être encore convoité par des moustiques-mangeurs
Mais avant de quitter, une dernière chose à faire
Retour vers le marché, au fond c’est pas si cher
Je ne partirai pas sans avoir marchandé
Des colliers, des bracelets, les délices d’Agadez
J’espère que tu reviendras, Patron, dans le Ténéré
T’asseoir prendre le thé maintenant qu’on est ami
Pour le reste, t’inquiète pas, je pourrais me débrouiller
Mon Dieu est avec moi et veille sur ma vie !</i>
Musica "Etr’avoir":
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http://www.traversees.org/ecrire/upload/Etravoir.mp3
<i>Lui a roulé pendant des jours pour chercher un détour,
Des chemins de traverses, des chemins plein d’amour,
Plein d’amour de lui-même, des autres et de la terre,
Sur une monture d’acier, dans des habits de poussière.
L’autre a couru pendant des jours, pour chercher un moyen
De transformer les choses, de jouer au plus malin,
Celui qui choisit vite, celui qui réussit,
Dans une bulle de verre, dans un monde plein de fric.
Deux hommes, deux mondes, un même destin,
Deux chercheurs de sens sur leur chemin
Lui vit dans l’être, rêve et partage,
L’autre aime avoir, encore plus et davantage.
Il en a croisé des gens, rencontré des sourires,
Parcouru des vallées, caressé des collines,
Devant l’adversité, face aux diversités,
Il sent qu’au fond de lui, il devient ce qu’il est.
Il en a croisé des gens, rencontré des sceptiques,
Discuté les contrats et négocié les chiffres,
D’expertises en planning, d’agendas en rencontres,
Il se perd dans un rôle et ne s’en rend plus compte.
Deux hommes, deux mondes, un même destin,
Deux chercheurs de sens sur leur chemin,
Lui vit dans l’être, rêve et partage,
L’autre aime avoir, encore plus et davantage.
Dans la valse de l’existence,
Lui et l’autre sont dans la danse,
Et dans le tourbillon de la ronde,
C’est bien souvent qu’ils se confondent.
Dans un bureau ou sur la piste,
Au fond de nous ils se métissent,
Être et avoir se côtoient,
Eternellement, c’est la loi.
Deux hommes, deux mondes, un même destin,
Deux recherches de sens, un chemin,
Lui vit dans l’être, rêve et partage,
L’autre aime avoir, encore plus et davantage. </i>